Can anyone help me find what Pierre Bonafous, Count of Melito, was colonel of? He was adc to Murat, so probably a Neapolitan regiment of cavalry? I think he was made colonel in 1812.
Aide de Camp de Joachim Murat du 21 mai 1807 au 1er juin 1809, date à laquelle il passe au 2° cuirassiers, puis aide de camp d'Andoche Junot d'Abrantès du 23 janvier 1810 au 10 décembre 1811, date à laquelle il est affecté au 11° hussards, puis à nouveau de Joachim Murat roi de Naples du 3 octobre 1813 jusqu'en 1815. Il est entré dans les guides de l'armée d'Italie le 16 novembre 1802, sous-lieutenant le 25 janvier 1805, lieutenant le 21 mai 1807, capitaine le 9 août 1809, chef d'escadron le 4 août 1812, colonel le 22 octobre 1812.
Il est en Italie en 1802-1803, puis sert la Grande Armée de 1805 à 1807. Il participe à la campagne d'Autriche en 1809, puis à celle de Russie en 1812 ou il est blessé à Moskowa le 7 septembre 1812. Réadmis au service de France et mis en non-activité le 11 septembre 1816.
Thanks Tom, that is the man. It says readmitted to French service in 1816 so I presume, for 1813 and 1814, he was in the service of Naples? Sounds like it.
Lettre d’Hortense Bonafous au Prince Lucien Murat relatant la vie de Pierre Bonafous
Prince, c’est avec une douleur profonde que je viens vous faire part au nom de Madame Bonafous et de ses enfants, de la perte affreuse q’ils viennent de faire en la personne du colonel Bonafous, général à Naples, au service du Roi votre père, Officier de la Légion d’honneur, emporté dans trois jours et presque subitement, dans la petite maison paternelle qui fut son berceau, où il était venu passer quelques jours seul.
Sa malheureuse femme et moi sommes arrivées auprès de lui sans avoir eu le bonheur de lui voir reprendre sa connaissance et il est décédé hier au soir 19, à 5 heures et demie du soir. Son frère (Joseph) était parti à Bordeaux la veille, il ignore encore qu’il reste seul de ses quatre frères tous morts encore jeunes. Je suis sa femme qui ai l’honneur de vous écrire dans cette triste circonstance et aussitôt mon devoir accompli auprès de cette infortunée veuve et les funérailles terminées, je me jette dans la première voiture qui passera pour aller rejoindre mon mari afin qu’il ne reçoive pas ce coup de poignard par des indifférents ou sur les grandes routes.
Depuis deux jours on prépare et entoure Monsieur Lafon à un événement si peu prévu. L’affection plus qu’ordinaire de cet excellent homme pour nous tous donne de grandes inquiétudes à ses amis des suites fâcheuses qu’il peut en ressentir.
Madame Julie Bonafous, Prince, demeure sans fortune, avec des charges et des peines que son mari a beaucoup ressenti lui-même, malgré l’injustice dont il fut victime par une ordonnance du maréchal Soult qui, parce qu’il lui manquait 29 jours de service qu’il avait passé en prison en 1815, lui avait assigné une réforme et non une retraite. Il avait, comme Officier de la légion d’honneur 1000 francs joints aux 1200 francs qu’on avait eu l’indignité de lui assigner, malgré son grade de colonel en France et encore une petite dotation de 250 francs sur le mont de Milan, total 2450 francs.
La ressource la plus grande de cette famille, ou plutôt sa seule ressource est la propriété qu’elle a bien administré sans grêle, sans gelée et dans l’éventualité de mauvais jours ne pouvait lui donner plus de 2500 francs et avec cela, des embarras et des peines qui achevaient de la décourager.
Pardon, Prince, si je me laisse aller à ces détails pour intéresser votre cœur en faveur de cette malheureuse veuve pour lui faire obtenir justice comme veuve de colonel, neveu du roi Joachim, qui n’eut jamais rien à se reprocher dans sa conduite politique ni dans l’ardente affection qu’il portait à son oncle bienfaiteur et qui ne pouvait parler du retour de la dynastie impériale sans une émotion extraordinaire.
Le colonel était aimé et respecté de la population ; ses obsèques seront suivies de tant de témoignages de sympathie. J’ai pensé, Prince, que ce dernier détail vous ferait plaisir.
Je suis seule avec sa sœur Madame Relhié auprès de sa veuve et de sa fille ; elle attendait son fils Lucien, ces jours ci en congé de convalescence ; elle vous supplie, si ce pauvre enfant n’était pas encore passé chez vous, de lui laisser ignorer son malheur.
Agréez, Prince, en mon nom et celui de toute la famille absente, l’assurance du respect et du dévouement que nous avons toujours pour votre personne et recevez avec bonté, l’expression de tous les sentiments qui en dérivent ».
Votre respectueuse et très humble servante et cousine
@tomholmberg Very interesting, and more widely, too, as it gives a sense of the troubles "retired" Napoleonic officers had in asserting their rights for a living.
Aide de Camp de Joachim Murat du 21 mai 1807 au 1er juin 1809, date à laquelle il passe au 2° cuirassiers, puis aide de camp d'Andoche Junot d'Abrantès du 23 janvier 1810 au 10 décembre 1811, date à laquelle il est affecté au 11° hussards, puis à nouveau de Joachim Murat roi de Naples du 3 octobre 1813 jusqu'en 1815. Il est entré dans les guides de l'armée d'Italie le 16 novembre 1802, sous-lieutenant le 25 janvier 1805, lieutenant le 21 mai 1807, capitaine le 9 août 1809, chef d'escadron le 4 août 1812, colonel le 22 octobre 1812.
Il est en Italie en 1802-1803, puis sert la Grande Armée de 1805 à 1807. Il participe à la campagne d'Autriche en 1809, puis à celle de Russie en 1812 ou il est blessé à Moskowa le 7 septembre 1812. Réadmis au service de France et mis en non-activité le 11 septembre 1816.
Pierre BONAFOUS : généalogie par Alain GARRIC (garric) - Geneanet